Après une année complète à observer la faune avec pour but d'identifier et connaitre, je dresse un premier bilan de mes observations.
Les oiseaux fascinent l'Homme et sont une grande source d'inspiration pour nous terriens. Ils sont présents dans tous les milieux, à toute période de l'année et représentent un patrimoine collectif à préserver.
Quiconque observe les oiseaux, sait qu'il est souvent difficile de les observer, mais curieusement, il est souvent possible de faire de belles observations avec une grande proximité.
Le mot "farouche" est un mot qui revient souvent pour les oiseaux. Chaque observation s'accompagne dans le même temps d'une satisfaction et d'une frustration qui fluctuent en fonction de la distance avec l'espèce et le temps que celle ci nous laisse pour l'observer !
Un animal plus ou moins farouche fait donc référence, selon moi aux critères suivants :
Sa capacité à tolérer la proximité humaine qui peut se traduire en distance et donc en mètres
Son comportement lorsque je suis repéré ou trop près
A quoi servent ces informations ?
A adapter ma stratégie d'approche relative à l'espèce que je souhaite observer et photographier
De limiter au mieux le dérangement des espèces en connaissant leur seuil de tolérance
De base de réflexion pour comprendre si possible pourquoi chaque espèce réagit ainsi
Enfin, cette notion de proximité avec l'animal dépend de nombreux facteurs dont certains sont :
L'expérience de l'humain pour gérer son camouflage : odeur, placement, bruit, visibilité
Le contexte de l'observation : conditions "naturelles", en ville, zoo, parc...
En 2020, j'enregistre environ 260 observations et identifications (vu et/ou entendu) d'oiseaux et environ 70 espèces d'oiseaux différentes sur plus de 600 espèces observables en France.
Le tableau ci-dessous attribue une note pour 20 espèces que j'ai pu observer en forêt et campagnes principalement. Il ne s'agit pas d'une approche scientifique mais bien d'observations et de notes attribuées de manière subjective. Ce tableau permet néanmoins de dégager des grandes tendances et sera complété au fil du temps.
Pour mieux comprendre mon échelle, je mets en avant deux exemples extrêmes :
Les espèces les plus farouches selon moi, dont la note est de 10/10 : Merle noir, Grive litorne
Les espèces les moins farouches selon moi, dont la note est de 1/10 : Moineau domestique
A ce jour, je note aucun lien entre la famille d'oiseaux et le degré de proximité possible avec celle-ci. Par exemple, la Mésange huppée, famille des Paridés est "facilement" observable tandis que la Mésange bleue ou la Mésange charbonnière, également des Paridés, me posent plus de difficultés à la jumelle ou dans le viseur de mon appareil photo.
Le milieu et donc l'espèce semblent davantage expliquer les distances possibles entre les oiseaux et nous.
Voici donc quelques notes qui j'espère pourront vous aider dans vos observations :
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